Gestion de trésorerie

7 clés

redoutablement efficaces !

La trésorerie est à l’entreprise, ce que l’oxygène est à l’être humain : VITALE. Mais contrairement à la respiration qui se fait naturellement, la gestion de trésorerie demande une attention toute particulière.

Êtes-vous sûr d’avoir toutes les cartes en main ?

Si tel n’est pas le cas, soyez rassuré : nous allons vous donner les 7 clés que nous avons éprouvées chez Directeur Particulier. Les 4 premières sont les fondations d’une trésorerie saine, les 3 suivantes seront à utiliser en cas de crise.

Gestion de trésorerie saine

    Clé numéro 1

    Être rigoureux sur le suivi de trésorerie

    Savez-vous que 90 % des trésoreries se gèrent sur un coin de table après consultation des comptes en banque ?

    Par expérience (douloureuse), nous pouvons vous dire que cela fonctionne… tant que tout va bien.
    Mais comment monitorer efficacement votre business en cas d’imprévu ou baisse d’activité ?

    En mettant en place un suivi de trésorerie qui respecte ces simples caractéristiques :

    • Rapprochement des opérations bancaires et les ventes et les achats
    • Régularité
    • Rigueur
    • Exhaustivité

    En y consacrant ¼ d’heure par jour, vous aurez une vision claire de votre trésorerie.

    Fini la navigation à vue !
    Vous pourrez vous projeter et prendre des décisions éclairées.

    Clé numéro 2

    Maîtriser le poste client

    Si vous avez trop d’argent dehors, alors vous êtes au bon endroit. Car pour une bonne gestion de trésorerie, facturer c’est bien, mais encaisser c’est mieux !

    Chez Directeur Particulier, nous en avons fait une spécialité et nous vous en faisons profiter :

    La relance client basée sur les principes suivants

    • Suivi des ventes et des échéances de paiement.
    • Quotidienneté
    • Relance complète : avec une formule fondée principalement sur une relance téléphonique et associée à l’envoi d’emails et de recommandés dans un ordre et un timing précis

    Astuce

    Confiez ce service à une personne dédiée de votre entreprise ou à un daf externalisé. Vous sortirez ainsi de l’affect et préserverez la relation commerciale intacte.

    L’affacturage

    Il permet de transférer tout ou partie de vos créances clients et donc de votre risque à une entreprise externe, en contrepartie d’un taux d’intérêt.

    Les assurances crédit

    Elles peuvent garantir, selon certaines conditions, le risque d’impayé de certains de vos clients. Elles proposent également des évaluations de vos clients en fonction de leur solvabilité.

    Dailly

    Proche de l’affacturage, c’est à votre établissement bancaire auquel vous cédez vos créances clients

    Les agences de notation

    Elles proposent des évaluations de solvabilité de vos clients. Cela permet d’orienter efficacement la relance client en fonction du risque encouru

    Croyez-en notre expérience, voilà un système bougrement efficace pour améliorer vos liquidités !

    Développez sereinement votre activité pendant que Directeur Particulier s’occupe de votre poste client

    Clé numéro 3

    Soigner la relation bancaire

    Chefs d’entreprises, vous voyez peut-être votre banquier comme un ennemi. Mais sachez qu’il peut devenir votre allié. En effet, grâce à lui vous pouvez améliorer votre trésorerie.

    Et c’est un levier que nous vous conseillons fortement d’utiliser.
    Comment s’y prendre ?

    Communication

    Communiquez en continu ! En plus des communications institutionnelles annuelles (que l’on vous conseille de présenter) et/ou des communications de crise, gagnez sa confiance et son intérêt, en lui envoyant 1 fois par trimestre un rapport (mini compte de résultat et mini prévisionnel). Concerné et familier avec votre activité, il sera plus enclin à vous accompagner.

    Timing

    Demandez des lignes de crédits quand tout va bien. La logique voudrait l’inverse, mais c’est bien quand tous les indicateurs de votre trésorerie sont au vert que votre banquier vous accordera plus facilement un financement. En effet, un banquier ne prend pas de risques. Donc si votre entreprise est dans une mauvaise passe, il sera trop tard pour aller le voir.

    Concurrence

    Vous n’êtes pas marié avec votre banquier. Donc s’il ne vous accorde pas le crédit dont vous avez besoin ou à des conditions désavantageuses, allez voir d’autres banques. Ces dernières peuvent mieux comprendre votre business et ainsi être plus conciliantes. Il peut être pratique, voire stratégique, de travailler avec plusieurs banques.

    Sécurité

    Faites tout ce que vous pouvez pour ne jamais vous porter caution solidaire personnelle dans le cadre d’un financement pour votre entreprise.

    Astuce

    Soignez la relation avec votre banque et empruntez quand vous êtes en position de force.

    Vous n’avez ni le temps, ni l’envie d’entretenir une relation avec votre banquier ?

    Clé numéro 4

    Faites appel aux aides : prêts,
    subventions et prix

    Voilà un levier auquel on ne pense pas forcément. Sachez qu’il existe en France une quantité impressionnante d’aides pour les entreprises.

    Elles peuvent prendre des formes différentes :

    • Prêts à taux réduits (ex : BPI)
    • Subventions spécifiques à votre secteur d’activité
    • Crédits d’impôts (ex : Crédit Impôt Recherche, Crédit Impôt Innovation)
    • Prix (ex : EDF Pulse)

    Astuce

    La première chose à faire est de bien définir vos besoins de financements (acquisition machine, développement export…). Vous pourrez ensuite aller chercher les aides auxquelles vous avez droit.

    Pas le temps de faire le tour de tous les dispositifs ?

    Attention, les conseils ci-dessous sont à appliquer très ponctuellement. S’ils deviennent la norme, ce sera le signe d’un problème de fond (sans jeu de mots 😊 )

    Clé numéro 5

    Échelonner le paiement de vos fournisseurs

    Votre trésorerie commence à s’essouffler ? Voici un moyen simple de reprendre une bouffée d’oxygène : aménager vos dettes fournisseurs.

    Comment le faire de manière ponctuelle et transparente ?

    Communication

    Communiquez de manière pro-active. Soyez honnête avec vos fournisseurs. Partagez vos difficultés et proposez un échéancier de paiement.

    Effet de commerce

    Mettez en place des billets à ordre ou lettres de change avec vos plus gros fournisseurs.

    Échéancier de paiement

    Réalisez un prévisionnel d’activité et construisez votre planning de remboursement en priorisant les éléments essentiels. Respectez votre échéancier.

    Astuce

    Si vous traitez vos fournisseurs comme vous aimeriez être traité dans la même situation, il y a de grandes chances que vous tombiez d’accord.

    Clé numéro 6

    Négocier les charges fiscales et sociales

    Si votre trésorerie commence à sérieusement battre de l’aile, c’est le cas de figure où, dans un avion, les masques à oxygène tombent.

    Il est temps d’appliquer des mesures d’urgences pour continuer à respirer :

    Dettes fiscales et sociales

    Commencez par demander un échéancier pour le paiement de certains impôts (TVA, IS, CFE…) et des charges patronales (la partie salariale n’est quant à elle pas négociable).

    Comité Central des Services Financiers (CCSF)

    Si cela ne suffit pas, vous pouvez faire appel au CCSF pour regrouper la totalité des vos dettes fiscales et sociales. En cas d’acceptation de votre dossier (business plan et prévisionnel de trésorerie réalistes et viables), des délais de paiements allant jusqu’à 3 ans pourront vous être accordés.

    Faites-vous accompagner car d’autres options plus techniques existent

    Clé numéro 7

    Oser la procédure collective

    En cas d’urgence ultime : brisez la glace ! Il existe des situations extrêmes qui demandent des solutions exceptionnelles.

    La sauvegarde d’entreprise ou le redressement judiciaire ont mauvaise réputation mais ils peuvent sauver votre entreprise. La seule condition pour bénéficier d’une de ces deux procédures est que la situation de votre entreprise ne soit pas irrémédiablement compromise. Pour cela, il faut anticiper et s’organiser grâce à des outils de gestion performants.

    Astuce

    Attention, l’obtention de ces mesures n’est pas automatique car elles sont complexes à mettre en œuvre. Assurez-vous donc d’être bien accompagné.

    Vous voilà maintenant munis de
    toutes les clés pour piloter une
    gestion de trésorerie efficace.

    Mais vous l’aurez compris il existe un principe de base :
    mieux vaut prévenir que guérir.

    Alors faites-vous accompagner